Les
Portereaux
Les Portereaux, sorte de bastion carré garni de
meurtrières et de mâchicoulis, datant du XIVe siècle.
C’est à cette porte que
se forme le confluent dela
Louette et de la Chalouette, descendant de la vallée de
Chalo-Saint-Mars pour former ici une seule rivière, la rivière d’Etampes qui
traverse la ville au milieu des maisons, et va se jeter dansla Juine après Etampes, du côté
de Morigny.
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Les religieux Cordeliers, établis dans
le quartier avaient leur propriété qui donnait jusqu’à la rivière. Et c’est là
que le poète étampois, Hémard de Danjouan y place l’épisode de son «barbet des
Cordeliers», le chien pêcheur d’écrevisses. On mettait le chien dans l’eau, et
on le retirait avec ses poils couverts d’écrevisses. C’était un moyen
d’améliorer l’ordinaire des religieux. A côté de la maison des Cordeliers,
était une autre communauté, les religieuses de la congrégation Notre-Dame,
consacrées à l’enseignement des jeunes filles. Parties à la révolution, ces
religieuses revinrent dans leur maison d’Etampes et y restèrent jusqu’en 1900.
Le souvenir de ces religieuses est encore vivace dans le pays.
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