La petite Venise Essonnienne

05/10/2008                   Suite

Les Portereaux
    Les Portereaux, sorte de bastion carré garni de meurtrières et de mâchicoulis, datant du XIVe siècle.

C’est à cette porte que se forme le confluent dela Louette et de la Chalouette, descendant de la vallée de Chalo-Saint-Mars pour former ici une seule rivière, la rivière d’Etampes qui traverse la ville au milieu des maisons, et va se jeter dansla Juine après Etampes, du côté de Morigny.

Les religieux Cordeliers, établis dans le quartier avaient leur propriété qui donnait jusqu’à la rivière. Et c’est là que le poète étampois, Hémard de Danjouan y place l’épisode de son «barbet des Cordeliers», le chien pêcheur d’écrevisses. On mettait le chien dans l’eau, et on le retirait avec ses poils couverts d’écrevisses. C’était un moyen d’améliorer l’ordinaire des religieux. A côté de la maison des Cordeliers, était une autre communauté, les religieuses de la congrégation Notre-Dame, consacrées à l’enseignement des jeunes filles. Parties à la révolution, ces religieuses revinrent dans leur maison d’Etampes et y restèrent jusqu’en 1900. Le souvenir de ces religieuses est encore vivace dans le pays.